Architecture liquide et cyberespace

« Une hallucination consensuelle vécue quotidiennement en toute légalité par des dizaines de millions d’opérateurs, dans tous les pays, par des enfants à qui des concepts mathématiques sont ainsi enseignés… Une représentation graphique de données extraites des mémoires de tous les ordinateurs du système humain. Une complexité impensable. Des traits de lumières disposés dans le non-espace de l’esprit, des amas et des constellations de données. Comme les lumières de villes, dans le lointain »

Voici comment, en 1984, W. Gibson définit le cyberespace dans son célèbre ouvrage Neuromancien. C’est sur cette vision d’un espace de données comparable à une ville que prennent pied, dans les années 90, nombre d’expérimentations architecturales[i]. Parmi celle-ci, l’architecture liquide de Marcos Novak a marqué de son influence nombre d’architectes parmi lesquels Lars Spuybroeck (NOX) ou Kas Oosterhuis (ONL). Pourtant, aujourd’hui, la notion de cyberespace semble bien floue pour bon nombre d’entre nous. Qu’est-ce que le cyberespace ? Pourquoi y faire de l’architecture ?

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