Le choc des métropoles

Quelle fut, au début du XXe siècle, l’expérience commune de la Grande Ville en Europe ? Qu’éprouva-t-on à Berlin ou à Paris, face à l’accumulation des personnes, à la mobilité des masses, à l’accélération et l’intensification des circulations, à l’emprise toujours croissante des nouvelles textures du fer, du verre et du bitume, à la mécanisation et à l’électrification des réseaux techniques ? Trois auteurs - Georg Simmel, Siegfried Kracauer et Walter Benjamin - furent les révélateurs visionnaires de ce qu’allait provoquer ce " choc des métropoles " sur une population devenue foule indistincte. Leurs œuvres, présentées ici en dialogues croisés, nous introduisent aux premières séances de la sensibilité moderne.

Contributions de : O. AGARD, M. CACCIARI, D. FRISBY, M. GIRARD, P.-D. HUYGUE, S. JONAS, C. KREBS, Th. PAQUOT, N. PÉRIVOLAROPOULOU, M. SAGNOL.